Les symptômes des TAS sont multiples : diminution d’énergie, perte d’intérêt, isolement, insomnie… Ils s’installent avec l’automne et ses journées courtes et grises, puis disparaissent, dans la plupart des cas, avec le retour du printemps. On estime qu’environ 5 % de la population en souffre sérieusement, et 10 à 20 % au moins légèrement.
Évidemment, si vous souffrez de dépression profonde, il faut consulter! Mais si vous ne vous sentez que légèrement déprimé durant les mois d’hiver, il y a plusieurs façons d’y faire face. La luminothérapie en est une par exemple, car la courte durée de la lumière naturelle durant cette saison semble un facteur important. Mais le retour à la paix intérieure peut aussi venir des plantes.
Les effets bénéfiques des plantes
De multiples études indiquent que la présence de végétaux dans l’environnement des humains a un effet bénéfique sur leur santé, tant mentale que physique. Travailler avec les plantes (les arroser, les rempoter, etc.) a un effet déstressant reconnu. Et juste les voir apaise l’esprit. On dit que même regarder des photos de jardins est bénéfique pour la psyché! C’est pourquoi les hôpitaux et les maisons de retraite modernes s’efforcent d’ajouter des jardins extérieurs à leurs terrains et d’incorporer des espaces pour des plantes vivantes dans les chambres. Même à l’école, les notes augmentent quand la salle de classe contient des plantes.
Au bureau, il y a tout avantage à ajouter des plantes vivantes au décor. Les espaces de travail qui ont une bonne part de plantes vertes contribueraient à une diminution de l’absentéisme et à une amélioration du sentiment de bien-être des employés. La productivité augmente passablement et les profits aussi!
Pourquoi les plantes aident-elles à combattre les bleus
Une partie des bénéfices des plantes est sûrement physique : les plantes filtrent l’air de ses impuretés, augmentent (légèrement) le taux d’oxygène, améliorent l’humidité relative et amenuisent les bruits de fond, tous des facteurs qui affectent positivement la santé des humains. Dans le terreau des plantes, on trouve également des microbes, comme le Mycobacterium vaccae, qui activent la libération dans le cerveau de sérotonine et de dopamine, deux neurotransmetteurs antistress lorsque votre peau est en contact avec la terre, comme lors d’un rempotage.
Mais l’effet psychologique semblerait encore plus important. Autrement, comment expliquer le fait que les gens qui voient des plantes au loin, sans jamais les approcher, les toucher ni profiter du filtrage d’air qu’elles offrent, se sentent plus heureux et moins anxieux? Il y a quelque chose de très rassurant et très thérapeutique dans la présence de plantes dans son environnement.
Profiter des effets positifs des plantes
Il n’est pas nécessaire de remplir votre maison de végétaux pour profiter des effets psychologiques de leur présence : une plante d’intérieur disposée çà et là est tout ce qu’il faut de plus pour aider à réduire le stress. Et peut-être que votre employeur vous permettra d’apporter une plante ou deux au bureau?
Comme le fait d’entretenir les plantes est encore plus thérapeutique que juste les voir, prenez bien soin de vos protégées. Chaque fois que vous enfoncez un doigt dans le sol pour vérifier si elles ont besoin d’arrosage, votre niveau de sérotonine augmente. Bichonnez-les en passant un linge humide sur les feuilles pour enlever la poussière. Touchez-les, parlez-leur. Le contact avec les plantes apporte toujours un doux sourire.
Dans le fond, tout le monde a besoin de plus de vert dans sa vie!