Accompagnées par des experts, ces familles nous livrent des apprentissages bien précieux pour tous ceux qui voudraient se lancer dans cette aventure à petite, moyenne ou grande échelle!
Autosuffisance alimentaire : miser sur la transmission des savoirs
Pilotée par l’agriculteur Jean-Martin Fortier de la Ferme des Quatre-Temps, la série a aussi bénéficié de l’expertise du maraîcher Danny Bouchard, qui a accompagné les familles dans la création de leur potager en leur donnant des conseils et en partageant ses connaissances. Par exemple, il les a appuyés dans leurs plans d’aménagement et le choix de leurs végétaux selon leurs besoins spécifiques et leur situation particulière. Pour la famille de Caroline et Jonathan, l’autosuffisance a passé par une approche plus traditionnelle tandis qu’avec Édith et Emmanuel, l’autosuffisance s’est réalisée par des chemins un peu moins empruntés.
Tout au long de l’aventure, Danny Bouchard a déboulonné certains mythes féroces sur la permaculture, le potager et l’autosuffisance. Des conseils simples pour amorcer un projet de potager en ayant l’autosuffisance à l’esprit ont aussi été prodigués :
- Débuter petit et agrandir peu à peu son espace de jardinage
- Bien contrôler tous les aspects du potager avant d’agrandir
- Lire et s’informer sur le sujet
- Prendre une formation si on en a le temps
- Se renseigner auprès de son entourage qui a déjà un potager : quels sont leurs conseils, leurs bons coups, leurs erreurs à éviter?
L’autosuffisance alimentaire par le potager
À Beloeil, avec la famille de Caroline et Jonathan, le projet allait de soi : la famille disposait d’un vaste espace pour établir un potager au soleil et bâtir une serre. Le potager a donc servi de base pour atteindre l’autosuffisance. C’est le sol argileux qui a posé le plus gros défi. Comme il était très dur et compacté, la famille et les experts ont dû travailler fort pour ameublir et amender la terre. Une fois chose faite, la famille peut maintenant bénéficier de ses installations pour les années à venir et intégrer encore davantage de variétés de plantes potagères dans sa serre et son potager.
L’autosuffisance autrement
À Saint-Adolphe, chez Édith et Emmanuel, c’est l’utilisation adéquate du lieu qui était le principal défi. Comme le terrain était très boisé et donc ombragé, il a fallu abandonner l’idée du vaste potager et utiliser différentes approches complémentaires pour tendre vers l’autosuffisance alimentaire : poulailler, four à pain, vivaces comestibles qui poussent à l’ombre, champignons, etc.
À l’ombre, Danny Bouchard a conseillé à la famille de se tourner vers la plantation de vivaces comestibles comme les asperges, l’oseille ou la rhubarbe. La famille a également utilisé des légumes-feuilles qui sont davantage tolérants à la mi-ombre comme les laitues, les épinards ou le mesclun. Le projet a aussi amené la famille à découvrir des variétés de plantes qui poussaient déjà à l’état sauvage dans son boisé, comme le sureau et le thé des bois.
Des projets durables
Pour les deux familles, le travail investi a été très valorisant et a mis en lumière combien la nourriture est précieuse et qu’il importe d’éviter au maximum le gaspillage alimentaire. Tous les projets présentés dans l’émission sont pérennes et les connaissances acquises par les familles font désormais partie de leur bagage.
La saison 2 se passera dans la petite cour à Montréal de la famille d’Édith et Emmanuel. Puisque l’autosuffisance est un chemin à parcourir à son propre rythme, on y découvrira par exemple comment créer un potager en privilégiant des variétés moins susceptibles d’attirer les écureuils et les marmottes, qui sont très présents en milieu urbain.
Apprenez-en davantage sur l’autosuffisance alimentaire en visionnant les épisodes de la série C’est plus qu’un jardin qui sont tous disponibles en rediffusion.