L’entretien de sa pelouse au fil des mois
En avril et mai
Dès que la neige est disparue et que l’eau s’est résorbée, on commence par un bon ratissage de la pelouse. En plus de nettoyer la surface des débris organiques oubliés à l’automne, ce vigoureux coup de balai à feuilles permet de retirer l’accumulation des brins d’herbes mortes, aussi appelée le chaume.
Puis on passe à l’étape de la réparation des dommages causés par l’hiver. On nivelle le terrain avec une bonne terre à jardin de qualité contenant préférablement de la matière organique et des éléments nutritifs, aux endroits où la pelouse a été arrachée par la machinerie.
Enfin, si nécessaire, on peut procéder à l’aération de la pelouse. Cet exercice permet entre autres, une meilleure circulation de l’oxygène, une meilleure infiltration de l’eau dans le sol, en plus de stimuler l’activité des microorganismes, ce qui favorise davantage la croissance de la pelouse. C’est aussi à cette période qu’on peut effectuer un terreautage et un sursemis, pour les pelouses un peu dénudées. Il ne faut pas oublier de bien l’arroser, pour favoriser la germination des semences.
En mai ou juin
Dès que la pelouse commence à montrer des signes de verdissement, on peut commencer la tonte. Du printemps jusqu’à l’automne, la hauteur de coupe recommandée est minimalement de 8 cm (3’’). Durant toute la saison, n’oubliez pas de laisser vos résidus de tonte au sol sur votre pelouse durable afin de bénéficier des nombreux bienfaits de l’herbicyclage, autant pour votre pelouse et vous-même que pour l’environnement.
Quant à la fertilisation, il est essentiel d’appliquer des engrais seulement lorsque la pelouse est en période de croissance, c’est-à-dire du printemps jusqu’à la mi-juin et de la mi-août jusqu’à la fin septembre, dépendamment des régions. Il existe de nombreux engrais sur le marché (engrais de synthèse, engrais naturels, à base organique) qui peuvent rapidement rendre disponibles des éléments nutritifs à votre pelouse, ou d’autres, qui peuvent être à dégagement plus lent.
Idéalement, on synchronise l’application d’engrais avec les besoins en éléments nutritifs et la croissance des pelouses afin de maximiser les bénéfices de la fertilisation et on calibre bien la dose afin d’éviter les pertes dans l’environnement.
En juillet et août
Au cœur de l’été, on hausse la hauteur de la tonte minimalement à 8 cm (3’’), et on évite de tondre ou de fertiliser en période de sécheresse au risque d’endommager la pelouse et de générer des pertes dans l’environnement.
Au Québec, les précipitations naturelles comblent 65 à 100 % des besoins de la pelouse. En temps normal, il n’est donc pas nécessaire de l’arroser. En périodes prolongées de sécheresse, la pelouse entre en dormance afin de mieux résister au stress et devient alors jaune. Celle-ci est encore vivante, et peut résister jusqu’à 6 semaines sans arrosage. Après cette période prolongée, il peut s’avérer important de l’arroser afin de prévenir la déshydratation des parties vitales de la pelouse ce qui pourrait entraîner une mortalité des plants. On prendra soin de respecter les règlements municipaux.
En septembre
L’automne est aussi un moment idéal pour effectuer quelques travaux de réparation de la pelouse. C’est aussi un moment tout indiqué pour l’aération.
En octobre
La fin de la saison approche et on en profite pour continuer à tondre jusqu’à une hauteur minimale de 8 cm (3’’) jusqu’à ce que la croissance de la pelouse cesse. On ramasse bien les feuilles d’automne et voilà la pelouse prête pour le prochain printemps.
Pour plus de détails sur les différentes étapes de l’entretien de la pelouse, consulter le site Internet Pelouse durable.
Bon été!