Dès le départ, choisir les bonnes plantes
C’est la ritournelle qui revient sans cesse quand on parle de tous les aspects du jardinage. « La bonne plante au bon endroit » nous permet d’avoir des végétaux qui nécessitent moins de soins, moins de taille et aussi moins d’arrosage. Dans un sol léger et drainant, il est essentiel de choisir des végétaux capables de survivre sans dépendre de l’arrosage. Une fois bien établis, la plupart des conifères font des merveilles, et il en est de même pour les hémérocalles et les rudbeckies.
Soyez généreux avec le paillis
Dans les larges plates-bandes, l’utilisation d’un paillis biodégradable, comme le paillis de cèdre, le paillis de pruche, et maintenant le bois raméal fragmenté (BRF), aide à conserver l’humidité du sol. Toutefois, pour qu’un paillis soit efficace, il ne suffit pas de le saupoudrer à la surface; il faut en appliquer de 15 à 20 cm d’épaisseur, qui compactera éventuellement à 5 ou 10 cm d’épaisseur. On n’oublie pas de dégager la base des plants pour prévenir la moisissure et l’étouffement.
On coupe sur la fertilisation
Plus les plantes poussent, plus elles ont faim… et soif. Évidemment, la fertilisation encourage la croissance et pour croître, les plantes ont besoin d’eau. En plus de contribuer au bien-être de l’environnement, moins d’engrais veut aussi dire moins d’arrosage.
Récupérez l’eau qui tombe du ciel
Installé au bout d’une gouttière de la maison, le baril de récupération des eaux de pluie est un bon moyen d’utiliser une eau qui, autrement, se retrouverait dans les égouts. Elle permet aussi de moins gaspiller l’eau traitée (du robinet) pour des plantes qui n’ont pas besoin d’une eau si purifiée. On peut aussi laisser refroidir l’eau de cuisson non salée des légumes, et l’utiliser pour arroser les plantes.
Bien choisir ses pots
Les plantes en contenant requièrent des arrosages plus réguliers que les végétaux plantés en pleine terre. Si l’on doit cultiver des plantes en pot, autant s’assurer que le contenant soit le plus gros possible. Aussi, la terre cuite se réchauffe, sous l’effet du soleil. On peut rechercher des contenants à double paroi, ou cultiver un pot dans un pot afin de retarder l’effet du réchauffement. Ne négligeons pas l’utilisation des soucoupes (assiettes) pour récupérer le surplus d’eau et permettre sa réabsorption par capillarité.
En somme, toutes ces pratiques sont faciles à mettre en place et les résultats sont quasi immédiats. Soyez braves! Ne gaspillez pas d’énergie sur une plante trop gourmande en eau. Remplacez-la. Ainsi, on économise autant sur son équilibre moral que sur le temps et l’argent. Quel bon investissement!