Tour d’horizon des principaux bienfaits d’une pelouse écologique, et des bonnes pratiques à adopter à la maison.
Est-ce que le gazon est écologique?
Longtemps perçue comme le symbole d’une banlieue parfaitement manucurée, la pelouse a été malmenée dans l’opinion publique ces dernières années. Or, la pelouse est avant tout une surface composée de végétaux qui ont un rôle à jouer au même titre que les arbres, arbustes, vivaces ou potagères qui nous entourent. Exit les idées préconçues de pelouse parfaite. La pelouse, surtout si elle est durable, conserve toute son utilité.
En effet, votre pelouse naturelle joue un rôle unique dans votre aménagement paysager, un rôle non négligeable pour la biodiversité et un rôle essentiel pour la qualité de vie et la santé de votre famille. Et contrairement aux croyances répandues, la pelouse n’a pas besoin d’être parfaite pour contribuer activement à la lutte aux changements climatiques. Elle doit cependant être entretenue de la bonne manière pour en maximiser les nombreux bienfaits.
Composition d’une pelouse durable
On définit traditionnellement la pelouse comme un ensemble de plantes issues de la famille des graminées, cultivées sur de la terre, dans le but de produire une surface dense, sur laquelle on peut marcher ou pratiquer des activités.
Au départ, les graminées ont été choisies comme plantes pour la pelouse parce qu’elles offrent des avantages que d’autres plantes vivaces n’offrent pas, notamment au niveau de leurs racines qui sont denses et profondes, mais d’abord et avant tout parce qu’elles tolèrent le piétinement et la tonte.
Plusieurs espèces de graminées peuvent être utilisées pour créer une pelouse résidentielle : les pâturins, les fétuques ou l’ivraie vivace, chacune se déclinant en plusieurs variétés. Cette diversité permet de sélectionner le bon type de plante par rapport à l’utilisation que l’on souhaite en faire (piétinement élevé, ombre partielle, sol plus ou moins riche, etc.). Au cours des dernières années, les producteurs de semences à gazon ont d’ailleurs consacré des ressources importantes pour développer des variétés répondant mieux à différentes situations environnementales, dont la sécheresse, rendant la pelouse plus durable.
Parallèlement à ces améliorations végétales, les pratiques d’entretien de la pelouse ont également évolué. Et maintenant la pelouse de prestige, verte et parfaite, utilisée principalement pour les terrains sportifs, a laissé majoritairement sa place à une pelouse durable et imparfaite autour de nos maisons.
Malheureusement, certaines personnes mal informées ont préféré la remplacer par d’autres surfaces qui, contrairement à la pelouse naturelle, contribuent activement au réchauffement climatique, comme les surfaces minéralisées, les paillis et le gazon artificiel. Le véritable ennemi ici est l’absence de vie, pas la pelouse!
À quoi sert une pelouse dans un jardin?
En plus des bienfaits qui lui sont propres, comme la création de surfaces tolérant le piétinement, la pelouse a des bienfaits communs à tous les végétaux. Elle a donc un rôle à jouer en complément d’autres plantations. Voici quelques-uns des bienfaits de votre pelouse:
Diminution du ruissellement et filtration de l’eau de pluie
La capacité d’absorption de l’eau des pelouses est non négligeable! C’est par son système important de tiges et de racines que la pelouse agit comme une éponge. Elle contribue ainsi à réduire le ruissellement et à retenir les particules de sol et certains polluants qui pourraient se retrouver dans les égouts pluviaux et, ultimement, dans les cours d’eau.
À titre d’exemple, une pelouse peut aisément recevoir jusqu’à 25 mm d’eau dans un très court laps de temps sans ruissellement majeur. C’est en quelque sorte un filtre entièrement naturel qui peut retenir les contaminants contenus dans l’eau de pluie!
Protection des sols
Les pelouses sont aussi d’excellents couvre-sols qui empêchent le phénomène d’érosion. En fait, c’est l’extraordinaire densité des racines par m2 du gazon qui lui permet de protéger efficacement le sol contre l’érosion par le vent et par l’eau en le maintenant en place.
Purification de l’air
Comme tous les végétaux, c’est par le processus de la photosynthèse que la pelouse absorbe le CO2 et produit de l’oxygène en retour. En fait, une pelouse d’environ 230 m2 produirait annuellement assez d’oxygène pour une famille de quatre personnes!
Réduction de la température ambiante
Implantés en milieu urbain, les végétaux contribuent à réduire la température ambiante par deux procédés : l’ombrage ou le processus naturel d’évapotranspiration (quantité d’eau libérée dans l’atmosphère par évaporation et par la transpiration des plantes). C’est grâce à ce processus que les pelouses contribuent à lutter contre les îlots de chaleur. Ainsi, comparativement à des surfaces minéralisées (trottoir et aire de stationnement par exemple), la température peut être jusqu’à 14 °C plus basse à la surface d’une pelouse.
Surface de jeu sécuritaire
Les pelouses trouvent aussi leur utilité comme surface de jeu et de loisir sécuritaire pour les terrains sportifs et les parcs. Leur densité amène un effet coussiné comparativement à d’autres plantes et aux surfaces synthétiques. Les risques de blessure pour les usagers sont donc moindres étant donné leur adhérence et leur capacité d’absorber les chocs grâce à la couche de feutre.
Une pelouse durable, ça veut dire quoi?
Les fondations de la pelouse durable biodiversifiée reposent sur les bonnes pratiques de production, d’implantation, d’entretien et de diversification. Une pelouse écologique et durable se définit comme suit:
- Une pelouse saine et en santé.
- Une pelouse qui requiert moins d’interventions humaines à la suite de l’adoption de bonnes pratiques d’implantation et d’entretien.
- Une pelouse qui résiste mieux aux insectes, mauvaises herbes et maladies.
- Une pelouse dont l’apparence générale peut ne pas être parfaite, mais qui remplit entièrement ses fonctions utilitaires et bénéfiques (environnementale, sécuritaire, etc.).
Comment faire une pelouse écologique et durable?
Étape 1 – L’implantation d’une pelouse durable
Pour obtenir une pelouse écologique, durable et en santé, les bonnes pratiques d’implantation sont essentielles. Cela vous permettra de bâtir sur une bonne base.
À lire également: Comment implanter une pelouse: le guide ultime pour obtenir un gazon durable
Les problèmes reliés à une mauvaise connaissance des caractéristiques de votre sol ou à une préparation inadéquate de votre terrain avant l’implantation de votre pelouse sont plus fréquents que vous ne le pensez et peuvent engendrer des interventions futures qui auraient pu être évitées.
Voici donc les étapes recommandées pour vous préparer à accueillir une nouvelle pelouse qu’elle soit diversifiée ou non, en plaques ou en semences:
- Procédez d’abord à une analyse du lieu d’implantation (ex. : ensoleillement, pente, drainage, etc.).
- Faites analyser votre sol en jardinerie pour connaître ses propriétés.
- À la suite de l’analyse de votre sol, apportez les correctifs nécessaires afin que votre terre devienne adéquate pour la croissance de votre pelouse. C’est le moment idéal pour ajouter de la matière organique (compost) ou ajuster le pH selon les résultats des analyses de sol.
- Respectez un minimum d’épaisseur de terre de 15 cm une fois tassée avant l’implantation de votre pelouse.
- Respectez les bonnes méthodes d’engazonnement (gazon en plaques) ou d’ensemencement (semences à gazon) telles que fournies par votre producteur de gazon ou de semences.
Avantages d’une bonne implantation
- Avoir une pelouse qui s’enracine bien permet à celle-ci de jouer ses fonctions de prévention de l’érosion des sols et de filtration de l’eau de pluie tout en absorbant le trop plein.
- Permettre à votre pelouse de mieux résister aux maladies et ravageurs ce qui limitera les interventions nécessaires dans l’avenir.
- Offrir à votre famille une surface de jeu ou de loisir sécuritaire et adaptée.
- Analyser le lieu d’implantation vous permettra aussi de choisir le bon type de pelouse pour le bon endroit. Ainsi vous pourrez opter pour une pelouse entièrement diversifiée sur la totalité de l’espace à combler, pour une pelouse composée uniquement de graminées à des endroits plus propices aux jeux ou aux passages fréquents ou à un heureux mélange de ces deux options.
Étape 2 – L’entretien adéquat pour une pelouse écologique et durable
Tout comme les autres végétaux, la pelouse demande un minimum d’entretien pour déployer ses bienfaits de façon optimale. Ici aussi, adopter des bonnes pratiques constitue une pierre angulaire de la pelouse écologique et durable.
Puisque la tonte de votre pelouse sera le geste d’entretien que vous effectuerez le plus souvent, il convient de s’y attarder spécifiquement car une bonne régie de tonte assurera la résistance de votre pelouse à la sécheresse et à la chaleur en améliorant sa densité et en favorisant le maintien de l’humidité du sol.
Pour optimiser votre tonte, plusieurs facteurs entrent en ligne de compte dont la hauteur de tonte, la fréquence, l’équipement utilisé et la gestion des résidus de tonte.
Voici quelques conseils pour une tonte optimale de votre pelouse:
- La première tonte du printemps et la dernière de l’automne devraient se faire à 5 cm du sol pour en faciliter le nettoyage et éviter une trop grande humidité qui pourrait favoriser le développement de maladies.
- TOUTES les autres tontes devraient être plus longues, à environ 8 cm du sol. Cela permettra à votre pelouse de développer un système racinaire profond et donc, d’être plus résistante aux aléas de la nature et au piétinement.
- Ne tondez jamais en période de sécheresse pour éviter d’affaiblir votre pelouse.
- Puisque chaque pelouse durable est différente l’une de l’autre selon sa composition, et que la croissance varie en fonction des conditions climatiques, il n’y a pas de fréquence de tonte uniforme. Ajustez la fréquence de tonte selon la croissance de la pelouse en vous assurant de ne jamais couper plus du tiers de la plante en une seule tonte.
- Bien entendu, l’usage d’une tondeuse manuelle ou électrique est recommandé pour une option moins polluante, toutefois, l’importance réside surtout dans l’affûtage des lames de votre tondeuse ! Des lames bien entretenues vous permettront d’effectuer une coupe nette des végétaux qui composent votre pelouse. Cela évitera de les abîmer inutilement et de leur causer des dommages qui pourraient nuire à leurs bienfaits environnementaux.
- Privilégiez l’herbicyclage, c’est-à-dire le fait de laisser vos résidus de tonte au sol. Saviez-vous que cette pratique diminue le temps requis pour la disposition des résidus de tonte tout en réduisant de façon importante les besoins en engrais et en améliorant la conservation de l’eau? Ces résidus nourrissent votre sol en lui apportant des nutriments tout en réduisant les quantités de résidus verts à collecter par les municipalités. Ils permettent également de conserver l’eau dans le sol, ce qui permet à la pelouse de mieux résister à la sécheresse.
- Évitez de tondre ou de laisser vos résidus de tonte au sol lorsque votre pelouse est trop mouillée ou que la quantité de résidus est trop importante (pelouse trop longue) car cela pourrait favoriser le développement de bactéries néfastes. Il ne devrait pas y avoir de résidus visibles à la suite de la tonte.
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Étape 3 – L’arrosage de votre pelouse durable
La fréquence d’arrosage de votre pelouse dépend beaucoup de Mère Nature et le niveau de tolérance à la sécheresse de votre pelouse variera aussi selon sa composition.
Contrairement à la croyance populaire, la pelouse n’a pas besoin d’être arrosée pour survivre, à moins d’une période de sécheresse prolongée. Votre objectif principal en arrosant votre pelouse, comme pour votre potager, devrait être de vous substituer à la pluie lorsque celle-ci n’est pas suffisante pour maintenir vos végétaux en santé.
Pas d’arrosage requis si la pelouse jaunit
Lorsque la pelouse devient jaune en période de sécheresse, celle-ci ne meurt pas. Il s’agit plutôt d’un mécanisme de protection que possède certaines graminées à gazon, la dormance, qui permet à la plante de survivre pendant la période où les conditions ne sont pas propices à sa croissance. La pelouse peut survivre jusqu’à 6 semaines en dormance et reprendra sa croissance naturellement lorsque les conditions climatiques redeviendront adéquates.
Bonnes pratiques pour un arrosage responsable de votre pelouse:
- Vérifiez régulièrement la quantité d’eau apportée à votre pelouse avec un pluviomètre ou un contenant gradué. Cela vous permettra d’éviter le gaspillage et de vous assurer d’apporter suffisamment d’eau pour favoriser un développement racinaire en profondeur.
- Lorsque nécessaire, irriguez en profondeur, avant l’apparition des symptômes de stress hydrique pour éviter des dommages permanents.
- Arrosez tôt le matin (avant 10h) ou en début de soirée (entre 18h et 20h) et durant des périodes nuageuses pour éviter que l’eau apportée ne s’évapore au soleil.
- Adoptez de bonnes pratiques culturales (ex. aération, tonte plus longue, herbicyclage) car cela contribuera à maintenir l’humidité au sol.
- Utilisez un système d’irrigation avec capteur d’humidité, plus économe en eau.
- Limitez le piétinement sur votre pelouse lors de canicules pour ne pas lui causer encore plus de stress.
- Récupérez votre eau de pluie et utilisez-la pour irriguer vos végétaux dont votre pelouse.
À lire également: Prendre soin de sa pelouse en période de sécheresse
Étape 4 – Fertiliser la pelouse
Le sol joue un rôle essentiel dans la nutrition des plantes et la pelouse n’y échappe pas. Un sol riche fournira les éléments nutritifs essentiels à la croissance de votre pelouse et abritera les micro-organismes qui contribueront à transformer certains éléments du sol pour qu’ils soient assimilables par les plantes.
Avant d’amender votre sol ou de fertiliser vos végétaux (dont la pelouse), il est donc primordial de:
- Faire votre analyse de sol et vérifier son pH pour identifier les lacunes à corriger.
- Fertiliser ou amender uniquement s’il y a carence de certains éléments nutritifs ce qui entrave la croissance optimale de vos végétaux.
Quand terreauter le gazon?
Si la texture ou la structure de votre sol est inadéquate, le terreautage pourrait bien être votre solution. Le terreautage s’effectue simplement en faisant pénétrer du terreau à travers la pelouse en ajoutant une mince couche sur la surface à amender. Cette opération aura plusieurs effets bénéfiques :
- Favoriser la décomposition du feutre (couche composée de matière organique non décomposée ou partiellement décomposée et qui est située juste au-dessus du sol) s’il est excessif.
- Améliorer la structure du sol.
- Bonifier la fertilité du sol.
Pratiquez le terreautage après l’aération de votre sol ou avant d’ensemencer ou de surensemencer au début du printemps ou à la fin de l’été.
Quelques autres bonnes pratiques pour une pelouse durable
Quand et comment aérer la pelouse?
Un sol trop compacté est nécessairement un sol où l’activité microbienne est plus limitée et où l’absorption de l’eau et des nutriments se fait moins bien, ce qui nuit à la croissance de vos végétaux. Or, vous pouvez facilement décompacter votre sol en pratiquant l’aération.
Cette technique consiste à extraire de petites carottes de terre à une profondeur égale ou supérieure à celle des racines. Vous fournirez alors plus d’oxygène à votre pelouse. Différents équipements sont disponibles en location pour effectuer cette opération.
Tout comme le terreautage, effectuez l’aération au printemps lorsque le sol sera entièrement dégelé ou à l’automne.
Diversifiez votre pelouse
Comme chaque type de pelouse a son utilité et sa raison d’être, pourquoi ne pas opter, comme de plus en plus de gens, pour une pelouse diversifiée lorsque le lieu d’implantation s’y prête? Car une belle pelouse ne signifie pas nécessairement une pelouse parfaite composée d’une seule plante! Ainsi, de nombreuses options sont disponibles pour diversifier sa pelouse lorsque cela est possible ou encore en apportant de la biodiversité en intégrant d’autres végétaux en combinaison avec votre pelouse.
La première option serait donc d’intégrer d’autres végétaux à l’intérieur de votre pelouse existante. Pour ce faire, utilisez des espèces qui tolèrent une coupe régulière et qui offrent aussi une belle floraison prolongée pour les pollinisateurs tels que le trèfle, le thym serpolet, les violettes, le lotier ou autres.
Quelques entreprises de production commencent à offrir du gazon en plaque diversifié. Néanmoins, la meilleure méthode pour diversifier votre pelouse et intégrer ces nouvelles espèces reste encore de surensemencer votre pelouse avec des sachets de semences de trèfle, micro-trèfle, pré fleuri, etc. Vous pourriez également planter certains végétaux vivaces directement dans votre pelouse. Par exemple, vous retrouverez facilement des plants de thym serpolet chez votre jardinerie locale. Suivez simplement les indications de plantation et d’espacement de ces nouveaux végétaux.
Pour ceux et celles qui souhaitent conserver une pelouse traditionnelle à la maison, sachez que vous pouvez quand même faire votre part pour nourrir les pollinisateurs en intégrant d’autres végétaux nectarifères dans des plates-bandes autour de la pelouse. Par exemple, en intégrant des arbres comme les saules, les érables et les peupliers qui regorgent de pollen et de nectar très tôt au printemps, ou en agrandissant vos plates‑bandes composées d’une belle variété de végétaux qui fleurissent à divers moments dans l’année, vous vous assurez de fournir nourriture et abris aux insectes et animaux qui en ont besoin.
Pelouse écologique et durable: que faire des pissenlits?
Lancé en 2021 par un couple d’apiculteurs québécois en s’inspirant d’initiatives semblables ailleurs, le « Défi Pissenlits » vise d’abord à sensibiliser la population à l’importance des insectes pollinisateurs.
Chaque printemps, ce défi invite les villes et citoyens à ne pas tondre la pelouse en mai afin d’offrir nectar et pollen aux abeilles grâce aux pissenlits. L’objectif de cette démarche est avant tout d’offrir des habitats propices aux pollinisateurs en milieu urbain.
Toutefois, comme nous l’avons vu dans cet article, le fait de trop retarder la tonte de la pelouse peut amener une détérioration de cette dernière et la prolifération des maladies à cause d’une humidité trop élevée. Il est également à noter que, lorsque les pissenlits montent en graine, ils ne sont plus attractifs ni utiles pour les pollinisateurs.
Quelques alternatives s’offrent à vous:
- Laisser pousser les pissenlits dans certains endroits ciblés, par exemple dans les plates-bandes ou près des limites du terrain.
- Faire de la gestion différenciée des espaces verts en tondant des portions en alternance.
- Offrir d’autres sources de nourriture aux pollinisateurs comme, par exemple, d’autres végétaux qui fleurissent tôt en saison
Il existe donc de nombreuses façons d’implanter, d’entretenir et de favoriser la biodiversité avec une pelouse durable adaptée aux besoins de chacun. Alors, êtes-vous prêt à retomber en amour avec votre pelouse ?
Article rédigé en collaboration avec : Annie Champagne